SAI
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 |  Sujet: Episode 7 : The Article of Confederation - part 1 Ven 30 Sep - 23:05 | |
| Jour 67
Radio de la flotte A. Appleton : Bonjour et merci de nous accorder cette interview, commandant.
A. Clayton : Ce n'est rien, c'est moi qui vous remercie pour le travail que vous faites. Il est important que ceux qui le veuillent puissent avoir accès aux informations.
A. A : En effet. Nous n'avons pas beaucoup de temps aujourd'hui, j'irai donc à l'essentiel. Avez vous entendu parler du mouvement pour la présidence ?
A. C : Comme le reste du peuple de la flotte, oui, bien entendu.
A. A : Et qu'en pensez vous ? N'est-ce pas là un risque de limitation de votre pouvoir ?
A. C : Je ne le vois pas comme ça. Je suis même surpris que la question ne se soit pas posée plus tôt étant donné qu'il n'existe plus de gouvernement des colonies et que, pour le moment, la situation n'exige pas de loi martiale.
A. A : Vraiment ? On pourrait penser qu'un militaire verrait les choses différemment.
A. C : Peut être. Mais si nous regardons bien l'état de la situation, nous n'avons essuyé aucune attaque depuis notre départ de Ragnar. J'espère que les cylons ont décidé que la guerre était terminée. Malheureusement, pour notre sécurité à tous, nous devons faire comme si ce n'était pas le cas. Cela ne doit pas dire que nous ne devons pas chercher à apporter un peu de normalité à cette situation.
A. A : Considérez vous qu'il n'est pas normal qu'un militaire dirige cette flotte ?
A. C : Je considère qu'il n'est pas normal, sur le long terme, qu'une personne non élue dirige la flotte. Mon rang me place à la tête des actions militaires mais pas à la tête de la politique civile. Or, nous avons besoin d'une politique civile.
A. A : Vous ne seriez donc pas hostile à la tenue d'un référendum concernant l'élection d'un président ?
A. C : Pas du tout. Tant qu'il se déroule dans de bonnes conditions, cela me va tout à fait.
A. A : Autoriserez vous le vote des militaires ?
A. C : Je pense laisser cela au libre choix des capitaines de vaisseaux, tant que l'ordre et la discipline ne sont pas rompus. La priorité va à la sécurité de la flotte.
A. A : Pour qui allez vous voter ?
A. C : Euh... pour quel projet ? Je ne sais pas, je préfère attendre les débats. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour y penser en fait. Vraiment, je n'en ai aucune idée pour le moment.
A. A : Si le projet démocrate l'emporte, pensez vous vous présenter comme président ?
A. C : Je ne me suis jamais posé la question ! Actuellement, je m'occupe de gérer les affaires, je suis tout le temps occupé. J'y réfléchirai sérieusement si le projet démocrate l'emporte, pour l'instant je n'ai pas le temps.
A. A : Je vous remercie pour cette interview.
A. C : Moi de même. Bonne fin de journée.
Jour 91
Radio de la flotte Anton Vyslin : Au sommaire des nouvelles du jour, l'ouverture officielle de la campagne pour le référendum de la présidentielle, l'avancée des débats sur la pénurie d'eau sur les vaisseaux moyen-courrier et une interview de l'enseigne Abigail Solis, en poste depuis un mois sur le Battlestar Archon.
La campagne du référundum a officiellement été lancée ce matin par déclaration du Commandant Clayton. Le Commandant a fixé la date du note au 100ème jour de l'Exode. Le décompte des voix sera réalisé sur chaque vaisseau sous la surveillance du capitaine et d'un représentant de la Flotte Coloniale.
Les deux partis en course semblent être définitivement fixés entre les démocrates et les républicains. Les premiers proposent un président suprême assisté d'un vice président dont l'élection est détachée de celle du président. Le vote des militaire est admis. Les républicains proposent un président civil pour diriger les 10 000 civils de la flotte. Le commandant resterait en charge des 5500 hommes de la flotte. Le statut de l'Argos et de ses 4000 passagers n'est pas encore fixé.
Le commandant a déclaré que le Battleship Gattaca participerait au vote, sauf troubles majeurs. Les commandant Ordane et Kéocèse ne se sont pas encore exprimés. Le vote de l'Argos a été confirmé ce matin par dépêche du capitaine Wilson.
Prochain titre : le problème de l'eau dans les moyens courriers civils... Jour 97
Radio de la flotte
Extrait de l'allocution hebdomadaire du commandant Clayton A. Vyslin : Vous avez entendu parler de l'interdiction de vote sur le Zodiac...
A. Clayton : Effectivement. J'ai aussi entendu parler du fait qu'il y a eu trois blessés dans l'affaire, dont un a requis une nuit d'observation à l'hôpital du Zodiac.
A. V : Certains vous suspectent d'être à l'origine de la rixe puisqu'elle impliquait une cadette du Gattaca. Le fait est que le Zodiac est majoritairement républicain, ce qui s'opposerait à votre candidature...
A. C : J'ai du mal à m'imaginer en train d'envoyer mes cadets faire du prosélytisme, surtout sur le Zodiac. L'interdiction ne vient pas de moi. Elle a été promulguée à la demande du major Shanala, qui n'a aucun rapport avec moi.
A. V : Mais la cadette venait bel et bien du Gattaca ?
A. C : Elle était en permission. Nous passons tous notre vie dans l'espace, je ne vois pas l'intérêt d'enfermer mes hommes encore d'avantage. Ce qui est arrivé est d'autant plus regrettable que la cadette en question ne ferait pas de mal à une mouche.
A. V : Vous admettez donc que vous la connaissez ?
A. C : Je connais la plupart de mes cadets... mais oui, je la connais. Elle est très attachée à mon furet.
A. V : J'ai bien entendu... vous avez dit furet ! Vous savez que c'est interdit à bord des vaisseaux de la Flotte ?
A. C : A bord des vaisseaux actifs... le statut du Gattaca à l'époque est à discuter je suppose *rire*
A. V : Vous niez donc avoir donné des ordres à cette cadette.
A. C : Oui. Croyez moi, je préfèrerai que mes cadets profitent du peu de temps libre qu'ils ont à vivre comme des jeunes de leur âge. En dehors des pilotes, il n'y a personne à bord du Gattaca qui travaille moins de 10h par jour. Les permissions sont généralement accordées pour le temps de formation... alors oui, je voudrai que mes cadets s'amusent au lieu de coller des papiers avec ma tête sur des murs. Ils devraient danser, regarder des films, passer du temps entre eux... profiter de la vie.
A. V : A vous entendre, on croirait que vous n'aimez pas être populaire.
A. C : C'est très flatteur. Je pense que tout le monde aimerait être entouré de gens prêts à faire ça... mais d'un autre côté, je veux pouvoir me dire que ce que les gens que nous avons sauvé vont vivre. Vraiment vivre, pas juste survivre dans une cale. Nous ne savons pas quand nous allons retourner vers les colonies... je ne veux pas que cette flotte soit une parenthèse. Ce n'est pas une parenthèse, c'est la réalité, la réalité sur le long terme. Nous avons la chance d'avoir avec nous un vaisseau école qui abritait plusieurs clubs, et trois vaisseaux destinés à de très longs voyages et qui disposent donc de bibliothèques informatisées, de cinémathèques, d'une immense collection musicale... nous ne pouvons plus nous asseoir dans l'herbe pour regarder le ciel, mais nous pouvons encore avoir une culture, des arts, chanter, danser, faire ce qui fait de nous des humains. Alors oui, ça me fait plaisir que mes cadets m'aiment bien. Mais je préfèrerai, surtout, que mes cadets... et tous les gens de la flotte aient des conditions de vie correctes. C'est pour ça qu'on se bat tous.
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