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 Scénario 1 [Décembre 2010] [Sègle]

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SAI
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SAI


Messages : 125
Date d'inscription : 07/07/2010

Scénario 1 [Décembre 2010] [Sègle] Empty
MessageSujet: Scénario 1 [Décembre 2010] [Sègle]   Scénario 1 [Décembre 2010] [Sègle] EmptySam 2 Avr - 21:24

[Copie du compte rendu posté par moi sur le forum de Trollune.]

Un petit résumé de la soirée, pour ceux qui s’intéressent à Fusina, à Tamriel, aux deux ou qui n’ont rien d’autre à faire à ce moment.

La partie sera racontée par Resdyn Morvayn, dunmer pas sympa qui se souvient pas spécialement de tout parce que là, maintenant, tout de suite, il a un peu de cognac de cyrodiil dans le sang (vous verrez, il a un truc à fêter).

Donc, commençons.

D’abord, mes trois compagnons et demi : Odal Haraldson. Nordique, grand, capitaine de navire, bon commercial mais franchement, en magie c’est pas ça : il ne serait pas foutu de faire une étincelle ou de soigner une foulure si sa vie en dépendait. Un ami à moi, je squatte son bateau depuis un moment. En me rendant utile, évidemment, je ne suis pas un parasite, moi.

Natsuo. Rougegarde. Grand aussi, habillé bizarrement (comme un Rougegarde, quoi), joue au go et fait des origamis. Je sais pas ce qu’il fait dans la vie mais même quand je voulais être prêtre, je n’avais pas des activités aussi ridicules. Passons, il a une grosse épée et sait s’en servir… et non, il n’y a pas de sous entendu foireux dans cette phrase !

Un impérial dont là, maintenant tout de suite, j’ai oublié le nom (Odal me dit que c’est Lazarius, mais c’est un impérial alors je vais faire semblant de pas entendre). J’ai cru comprendre qu’il avait des soucis avec la Légion m’enfin, moi, les impériaux, ça m’intéresse PAS. Je vais donc l’appeler Crassius. C’est un bon nom générique pour les impériaux en général.

Leopold, cad Le Petit Vicelard, cad Truc Faiblard, cad autres-appellations-sympa. Prêtre Bréton. S’il représente le prêtre moyen de Haute Roche, je pense que les Brétons n’ont pas la même définition de que nous des prêtres. Il compte pour un demi, parce qu’il ne sait pas se battre.

Et moi, Ser Resdyn Morvayn. Redoran. Exalté. Je cherche Vivec et si ça vous fait rire, je vous emmerde.

Donc bref. Je voyageais sur le navire d’Odal depuis quelques mois. On avait embarqué le Vicelard à Haute Roche et on arrivait à Rihad, citée Rougegarde inintéressante avec des maisons en papier.

… en papier. Remarquez, quand Natsuo sera devenu assez bon en origami, il pourra se plier une maison tout seul comme un grand.

A Rihad, nous embarquons Natsuo (contre plein de pièces) et Crassius (contre pas plein de pièces). Je ne leur porte aucun intérêt, nous les déposons là bas avant de repartir vers une nouvelle destination commerciale. Je n’aime pas tisser des liens avec des types que je vais fréquenter une semaine et ne jamais revoir. Direction la citée Rougegarde d’en face, Ygral. Ou Ygrad. Une citée Rougegarde, quoi. Seulement, quand nous sommes arrivés, on s’est assez vite rendu comptes que ça puait le truc bizarre.
Donc forcément, comme Odal est un nordique, il y est allé quant même. Et comme je suis un Rédoran, je lui ai pas dit que c’était une mauvaise idée. Je dirai même que parce que ça puait, on y est allés.

Il s’est avéré que la ville était en proie à une épidémie d’enlèvements bizarres et que la garde de la ville était un peu dépassée. Des étrangers influents disparaissaient, capturés par des guerriers encapuchonnés, plutôt costauds mais que, sans vouloir me vanter, on a explosé à notre premier combat, nous.

Comment ça ? Ils étaient deux alors qu’on était trois (plus un noble qui sert à rien) ? On leur avait tendu un piège ? Chut, c’est moi qui raconte l’histoire !

Nous avons mené l’enquête avec, hum… intelligence, discrétion et finesse. Nous n’avons presque torturé personne (un petit coup de hache perdu), pas eu de dégâts collatéraux (à part le noble après que Natsuo ai cru bon de lui envoyer ma masse d’ébonite pleine de piquants qui font mal là où il fallait pas) et pas eu de pertes.
Arrêtes de ricaner, Vicelard, je parle de l’enquête. Pas du truc d’après.

A la fin de l’enquête, tous les indices menaient vers les égouts, avec de grands panneaux lumineux. Je tiens à dire, quant même, que la prochaine fois qu’on cherchera un problème dans une ville, on ira directement dans les égouts. Je veux dire, regardez en Morrowind : vous cherchez la merde ? Allez dans les égouts de Vivec, vous trouverez des sectes daédriques, des caves de contrebandiers, des rats mutants… à Longsanglot c’est pareil, les guildes d’assassins, de révolutionnaire, les chiens géants enragés, les citées mécaniques vicieuses en plus. J’ai entendu dire que c’était encore pire en Cyrodiil où ça sert de QG à des groupuscules qui veulent détruire le monde. Non, sans blague, aventuriers de toutes les provinces, si on vous dit qu’il y a un truc qui merde dans une citée, allez dans les égouts !

Odal a ramené une partie de son équipage, une vingtaine de nordiques qui se sont dit que ce serait bien fun et surtout bien payé d’y aller avec lui. Descendus dans les égouts, j’ai suivi la trace des types qui enlèvent les gens d’habitude, mais que nous on bat les doigts dans le nez, parce qu’on est trop forts. Au bout d’un moment nous atteignons un puits en marbre, genre truc Ayleid. Pour info, les Ayleid étaient une espèce d’elfes genre Altmer (donc antipathiques). Ils ont disparu, parait-il après avoir fait mumuse avec de la magie pas fréquentable, en laissant des jolies ruines très dangereuses un peu partout. J’y étais déjà allé deux trois fois et ça me faisait pas super envie, mais bon, y’a un con qui a cru bon de se jeter dedans. Je crois que c’était Natsuo, qui évidemment n’avait pas un moyen de remonter (à part me supplier de venir le chercher mais bon, je crois que je l’aurai laissé macérer un peu pour l’emmerder… non, je rigole. Ah ah. C’est drôle, hein ? Humour dunmer.). Donc je suis descendu. Puis Odal a suivi.
Puis les marins de Odal ont suivi. Les vingt marins.
Les nordiques n’ont jamais entendu parler du mot discrétion, je crois. Petit Faiblard et Crassius sont resté en haut parce que eux, contrairement à tous les autres sauf moi, ont un cerveau.

On s’est retrouvés dans une grande salle avec plein de jolies colonnes très hautes, une espèce de vase par terre qui indiquait que personne n’avait fait le ménage depuis des lustres, et du noir. Malgré notre dizaine de torches , nous ne voyions ni le plafond, ni les bords de la salle. Nous avons avancé avec prudence jusqu’à ce que nous atteignions des cadavres à moitié dévorés, ce qui ne laissait rien présager de bon. Un sort de détection de créatures plus tard, je distinguais huit trucs très gros genre argoniens géants version dangereuse qui descendaient vers nous depuis les colonnes. Juste comme ça, en passant, je n’aime pas les argoniens quand ils sont aussi grands que moi ; alors avec plusieurs mètres de plus, c’est clair que j’ai très vite envie de les transformer en sac à main. Ni une ni deux, je sors mon arc (évidemment, je suis le seul du groupe qui pense que ça peut être intelligent de savoir tirer à distance… oui, Natsuo, je sais, y’a que les épées qui sont classes, mais tu te bats pour avoir l’air sexy ou pour tuer, toi ?). Je tire et, au bout d’un certain nombre d’assauts, l’une des créatures est mise hors de combat. Nous sommes 6, elles sont 7, et elles ont de très grandes dents.

Les trois suivantes chargent les marins, Odal et Natsuo. Pas moi, parce qu’elles ont pigé que MOI, faut pas me faire chier. Et aussi parce que la mienne était déjà morte. Efficacité dunmer.
… oui, Odal. C’était aussi parce que j’étais derrière toi. Aussi.
Nous finissons par reculer en laissant derrière nous un marin mort et ramenons auprès du reste du contingent un blessé léger, un Odal avec une jambe qui pisse le sang et un dernier marin avec une jambes allégée d’un ou deux kilos de muscle. Les gros lézards, eux, ont trois morts sur le terrain et sont beaucoup moins motivés, d’un coup.

Je soigne mes camarades alors que le Vicelard et Crassius nous informent qu’ils vont chercher des renforts. Je ne suis pas exceptionnellement doué en guérison mais il s’avère que l’adrénaline a un effet bénéfique sur moi : je remets Odal à neuf et parvient à faire repousser le bout de jambe du marin (parait qu’il a crié, fort ; moi j’ai rien entendu, j’étais occupé).

Au bout d’un moment, nos potes Petit Prêtre Pas Costaud et Crassius arrivent avec des renforts. Y’a pas à dire mais ils ont pas fait semblant : treuils pour remonter le puits, bande de Rougegarde avec des arcs et des épées, bien armés et apparement bien trainés… bref, nous qui étions 23 (pardon, 22, on a un Nordique mort qui ne compte plus), nous voilà à 35 en train de traverser la salle. On a croisé pas mal de lézards mais cette fois, ils n’ont pas osé venir nous affronter. Si on avait été en Morrowind, vous pouvez parier qu’ils l’auraient fait ; c’est parce qu’en Morrowind, nos créatures sont vicieuses ET suicidaires, ce qui est pratique parce qu’on a pas à courir après les fuyards.

Nous avons croisé pas mal de cadavres en chemin lorsque nous arrivons devant un escalier, large et en colimaçon, que nous descendons avec prudence. Les lézards ne nous suivent pas, ce qui est tant mieux, parce que c’étaient des petits joueurs et qu’on avait un Léviathan à affronter, nous.

Ouais, un Léviathan.

Dans ce genre de cas, il parait qu’il vaut mieux utiliser la ruse… bah apparemment, ça nous passe au dessus. Nous, on est mené par un Nordique, donc ça veut dire qu’on ne ruse pas. C’est comme ça.

Arrivés dans une immense pièce souterraine, nous voyons un gigantesque lac souterrain éclairé par des lumières bleutées. Au centre, un temple en marbre que l’on peut rejoindre grâce à une coursive, un escalier et une langue de terre… ou la lévitation.

Je propose à Vicelard de léviter pour aller voir. Vicelard ne veut pas, parce que Vicelard est lâche. Natsuo veut qu’on monte des armes de siège dans la coursive. Crassius est d’accord. Pas moi, parce que bon, c’est long et que face à un Léviathan, je trouve que ça pue (et puis les dunmer n’utilisent pas d’armes de siège, on a mieux à faire de nos journées). Finalement, Odal décide qu’il en marre, de toute façon tous nos plans puent, ils vont faire ça à la nordique.
C’est ainsi que vingt cinq marins s’engagent dans la coursive en marchant au pas et en tapant leurs épées sur leurs boucliers.
Et non, Odal, c’est pas moi qui ai dit de faire du bruit. Même si je pense toujours que c’était une chouette idée.

Vicelard et Crassius, qui tiennent à leur peau, décident de rester dans l’escalier. Moi, comme je suis : a) un Rédoran, b) un suivant de Vivec, et que Vivec prône l’audace, je jète le sort de lévitation de ma vie et m’envole vers le temple.

Je n’ai pas besoin d’aller bien loin pour remarquer d’immenses traces de griffures sur les murs. Je crois que de toute ma vie, je n’avais jamais vu de créature capable de faire ça, ce qui ne manque pas de m’inquiéter car, au cours de mes voyages, j’ai déjà croisé des créatures moins puissantes, mais bien assez fortes pour me permettre de fuir sans honte.

Attiré par le bruit, le Léviathan apparait. Il est grand, moche, fait peur et franchement, j’étais heureux de pas être avec la bande de bruyants. J’arrive au temple alors que le Léviathan démoli la coursive d’un puissant coup de patte, tuant plusieurs Rougegarde du même coup. Le groupe continue de progresser alors que la créature, sorte d’immense iguane, frappe mur, colonnes et couloir. Des colonnes se brisent, des éclats de marbre arrachés heurtent les murs et terminent leur course dans les eaux noirs. Le temps qu’Odal et Natsuo atteignent la corniche complètement à découvert, ils ne sont plus qu’une petite dizaine d’hommes, dont certains sont gravement blessés et encore dans la coursive, immobilisés par des membres arrachés ou écrasés, condamnés à une agonie dont la durée dépendra du monstre et de leurs hémorragies. Mais lorsqu’ils atteignent l’escalier descendant vers temple, la créature se désintéresse d’eux pour se tourner vers le l’îlot.
Vers moi, quoi.

Car le temps, j’y suis déjà et, à l’intérieur, j’ai découvert une tribu de Rougegarde. Je crains d’abord une secte, des sorciers ou des nécromanciens et approche avec prudence, mais ils ne semblent pas dangereux. Vieux pour certains, consanguins pour tous et chétifs pour la plupart, ils ne pourraient guère faire de mal à un guerrier en armure toujours occupé à léviter. Leur chef m’explique que la créature se réveille tous les mille ans et qu’il faut lui sacrifier cent êtres forts pour la satisfaire. Rien dans le temple ne semble permettre de la vaincre et je demande au chef combien de personnes il reste à sacrifier. Une dizaine, me dit-il, avec ceux de mon groupe qui sont déjà morts.

Je pense sérieusement à tuer les Rougegardes du temple pour apaiser la créature, mais il est clair qu’ils ne sont pas « forts ». Je leur demande si du sang suffirait, mais le sacrifice équivaut à la mort, si bien que je ne peux pas simplement verser le mien pour ajouter au compte. Je finis par remarquer des runes sous de grandes statues de Léviathan, comme des noms, et demande aux Rougegardes laquelle est celle du Léviathan. Je décide alors de faire un truc très stupide, qui n’a à mon avis aucune chance de fonctionner, mais je suis désespéré et je ne vois rien d’autre à faire : je lévite au dessus du Léviathan de pierre, saisi à deux mains ma masse d’ébonite d’Ordonnateur (je ne suis pas ordonnateur, mais ce serait une longue histoire que de raconter comment je l’ai eue) et l’abat de toutes mes forces.

C’est à peu près à ce moment là que le Léviathan s’est dit que je lui faisais chier.

J’ai eu le temps de démolir la tête et de frapper une nouvelle fois au cou avant qu’il ne s’attaque au temple, heureusement assez solide pour que je puisse frapper encore. On me raconta plus tard que, là où ma masse frappait la pierre, sa peau se déchirait pour exhaler une fumée noire et putride. Que son grand corps se tordait comme si le poing invisible d’un dieu l’avait touché. Une de ses pattes emport un morceau de mur et j’essaie de défoncer un des appendices statufié, au hasard. Le bon, ou pas ? Je n’en savais rien, mais la créature s’écroula sur le bord du temple alors que je frappais au ventre, fendant définitivement la statue en son centre.

La vague immense de la chute de la créature me traina à travers tout l’édifice, jusque sur les marches du temple, ce qui me sauva probablement la vie puisqu’il s’écroula derrière moi. Mes compagnons, qui tentaient de me rejoindre par la terre, furent jetés à l’eau. Comme je lévitais toujours, je récupèrais Odal alors que Natsuo et les marins réussissaient la course de leur vie vers la surface.

Nous parvinrenttous à remonter grâce au matériel précédemment installé par Lazarius (comme il a été utile, je vais pas l’appeler Crassius pour cette fois) et obtenons : a) récompense, b) honneurs (surtout moi), c) l’obligation de trouver un autre équipage parce que les deux tiers de l’ancien sont morts. Nous sommes tous des héros, riches, aimés, adulés.
Mais on a pas trouvé Vivec, ou le Nérévarine.
Ce qui ne fait pas rire Odal, occupé à la table d’à côté à composer l’oraison funèbre de ses marins. Ca rappelle de mauvais souvenirs…
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